Mutzig / Concert

Chants et mandolines




Les mandolines de la Sérénata ont enchanté le public ...



Un nombreux public a passé un très agréable après-midi musical dans la salle du château Rohan avec la chorale «La Cantarelle» et la société de mandolinistes et guitaristes « La Sérénata » de Schiltigheim.

André Kayser, responsable du cinéma, a présenté le spectacle et remercié spectateurs et acteurs d'avoir choisi le château Rohan de Mutzig pour offrir ce concert à deux volets.

Chaque interprétation
était précédée
d'une présentation

 Pour «La Cantarelle», c'était une première sur la scène du château. Fidèle à elle-même, la chorale a enchanté son public avec un répertoire éclectique, les tubs qui font son succès mais aussi quelques nouveautés fort appréciées comme «Petite Fleur» de Sydney Bechet.
 L'ensemble était dirigé alternativement par Christophe Koch et Marc Gillmann, celui-ci était au piano quand il ne tenait pas la baguette, Jérémie Krieger assurant un accompagnement discret à la guitare. Chaque interprétation était précédée d'une présentation de Marc Klein. L'ovation qui a accompagné les choristes dans les coulisses, témoigne que l'ensemble a encore de bien beaux jours devant lui.
 «La Sérénata» prenait ensuite le relais avec ses 22 musiciens, mandolines, mandoles, guitares, contrebasse et batterie sous la direction de Robert Jamann. Dès les premières notes de "Santuzza" on est sous le charme des cordes. Pas de micros, pas de table de mixage, pas de coup d'assommoir de décibels, seul le son délicieux et naturel des instruments emplit la salle.

Magnifique voyage musical
à travers l'Europe

 "La musique adoucit les moeurs", c'est peut-être d'un concert de mandolines qu'est née la formule, on comprend aussi que les "Roméo" ont souvent eu recours à cet instrument pour séduire leur "Juliette".
 C'est à un magnifique voyage à travers l'Europe que le public était convié, l'Espagne avec ses paso doble, l'Europe centrale avec les flots du Danube, la France avec des mélodies d'Offenbach, la Hongrie avec ses rapsodies, la Grèce avec Acropolis et sirtaki, et enfin l'Italie, berceau de l'instrument, avec des airs napolitains connus de tous.
 Le public s'est souvent mis au diapason des musiciens ne pouvant s'empêcher de susurrer les mélodies pour ne pas compromettre une ambiance douce et sereine. Plus d'une heure et demie avait passé sans temps mort, Sérénata ne pouvait quitter la scène sans satisfaire les "bis" demandés par les spectateurs subjugués par la qualité de cet après-midi musical.




© Dernières Nouvelles D'alsace, Mardi 24 Janvier 2006


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