Du choeur et de la solidarité




Une nuit de chants qui a réjoui le public kintzheimois.(Photo DNA)



Le choeur du Hahnenberg a offert son concert annuel à la salle des fêtes de Kintzheim avec pour invitée, la chorale « Cantarelle » de Mutzig.

C'est avec une douce introduction au titre de circonstance « Aujourd'hui je chanterai » de Robin que débute cette soirée musicale. La présidente du choeur, Danielle Ichter, salue ensuite les nombreuses personnalités locales présentes ainsi que les efforts des choristes pour un répertoire « difficile » choisi par Richard Hartmann, le directeur.

Mourir de plaisir

 Une quête de solidarité est aussi organisée pour Amélie, une enfant qui doit se faire opérer aux Etats-Unis et qui est en parenté avec des membres du choeur. La trentaine de choristes démarre alors son tour de chant toujours sous le signe de la douceur avec le célèbre « L'oiseau et l'enfant » et le joli « Une étoile a brillé » de Jean Crétu, véritable message de paix. L'accompagnement au clavier de ces chansons, pour la plupart issues de la variété française, était l'oeuvre de Jean Eblin.

 Entre chaque morceau, un texte, fin et bien dit, introduit le prochain titre comme les populaires « La bohème » ou « Santiano » qui récoltent un gros succès auprès du public. Soutenu par les applaudissements rythmés de la salle, le récent « Je n'ai qu'une seule vie » de Palmas enthousiaste la salle.

Chants africains et bretons

 Le choeur utilise sa grande expérience et, sous la conduite de l'expressif et talentueux Richard Hartmann, réussit avec brio ce tour de chant pour faire « Mourir de plaisir » l'auditoire, comme le dit la chanson de Sardou et Revaux joliment reprise par le choeur.

 La chorale Canterelle de Mutzig, présidée par Marc Klein, donne un répertoire à l'image de son message :« de la joie et de la pêche ! » déclare Christophe Koch, le directeur.
 Accompagnée de nombreux instruments, des chants africains traditionnels comme « Sana saninana » au gospel « Let us break bread together » en passant par le très mélodieux et populaire « Chante comme si » de Michel Fugain, la chorale invitée emporte la salle dans un tourbillon de bonne humeur sans aucune concession.
 En témoigne encore s'il était nécessaire la « Petite fleur » de Bechet popularisée par Henri Salvador. Mais le voyage ne s'arrête pas là avec un passage par la Bretagne et le « Si mort à mors », chant traditionnel breton plus mélancolique. Enfin, le contemporain « Tournent les jours » d'Etienne Daniel, est venu se poser sur les cordes vocales des deux chorales réunies pour conclure en beauté cette nuit de chants.




© Dernières Nouvelles D'alsace, Lundi 02 Février 2004.. Tous droits de reproduction réservés

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