Milles et une vies
Eglise St Maurice de Mutzig
Samedi 21 décembre 1996
Article des Dernières Nouvelles d'Alsace
Un enfant est né
Un enfant est né
Qui n'a pas même un toit.
Un enfant est né
Sans tapage et sans bruit
Tout au bout de la nuit,
un enfant est né,
la fleur de notre joie !
Un enfant est né, bergers, réveillez vos bêtes.
Un enfant est né, bergers, venez à la fête.
Un enfant est né
Une étoile en ses yeux.
Un enfant est né
Il n'a pas de berceau
L'étable est son château,
un enfant est né,
le fils de notre Dieu !
Refrain
Un enfant est né
Dieu habite avec nous.
Un enfant est né
Dieu a pris froid et faim
pour nous tendre la main,
un enfant est né,
un pauvre sans le sou !
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Moi je suis né
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dans un chapeau de lune,
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dans un galop du vent,
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tout nu et sans fortune,
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dedans une noisette,
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dans un pommier d'amour
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dans un bonheur du jour,
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dans un soleil de fête.
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Moi je suis né
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dans le ventre des villes,
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dans les murs de banlieue,
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sans même un domicile,
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sans foi, ni feu, ni lieu,
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dans la boue des rizières,
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dans l'air de la balle et du son,
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aux bras de la rivière.
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Moi je suis né
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dans un jardin d'étoiles,
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sur un grand cheval blanc,
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sur un bateau à voile,
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dans une fleur de sang,
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dans un tambour de guerre,
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dans la fleur d'un fusil,
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dans un verre de vin gris,
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du ventre de la terre.
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Moi je suis né
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dans la détresse humaine,
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dans un lambeau d'espoir,
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dans un vieux cri de haine,
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dans les bas quartiers noirs,
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de l'amour qui me nomme,
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la naissance et la mort, fleur
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et fruit de mon corps.
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Je suis né homme.
-
Kumbaya
Kumbaya, my Lord. Kumbaya.
Oh Lord. Kumbaya.
Someone's singing Lord. Kumbaya.
Oh Lord. Kumbaya.
Someone's praying Lord. Kumbaya.
Oh Lord. Kumbaya.
-
Liberté...
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Prenez du soleil dans le creux des mains,
-
un peu de soleil et partez au loin.
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Partez dans le vent, suivez votre rêve ;
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partez à l'instant, la jeunesse est brève !
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Il est des chemins inconnus des hommes.
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Il est des chemins si aériens.
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Ne regrettez pas ce que vous quittez.
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Regarder, là-bas, l'horizon briller.
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Loin, toujours plus loin, partez en chantant.
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Le monde appartient a ceux qui n'ont rien.
-
Maurice Carême
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La mémoire d'Abraham
Juste une prière, avant d'obéir
A l'ordre des choses et de nos pères
Avant de partir.
Juste une autre vie, sauvée de l'oubli
Gravée bien mieux que par une lame
Dans la mémoire d'Abraham.
Refrain
Longue l'attente de l'heure
Lourde la peine en nos coeurs
Mais si grand notre amour, notre foi en toi
Et difficile de te comprendre parfois.
Que demain, nos destins plus loin
Un peu de paix, d'amour et de pain
Au creux de tes mains
Refrain
Conduis nos enfants
Pour la fin des temps
Remplis de plus de joies que de larmes
La mémoire d'Abraham
Ay Linda Amiga
Ay linda amiga que no vuelvo a verte,
Cuerpo garrido que me lleva la muerte.
No hat amor sin pena, pena sin dolor,
Ni dolor tan agudo comoel del amor.
Ay linda amiga que no vuelvo a verte,
Cuerpo garrido que me lleva la muerte.
Levante me madre al salir el sol.
Fui por los campos verdes a buscar mi amor.
-
Dans la vie, il faut parfois savoir laisser errer son regard du côté
des étoiles,
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car rêver c'est espérer, et l'espoir c'est un pont jeté
vers l'avenir.
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Le printemps
Le printemps est arrivé, sors de ta maison.
Le printemps est arrivé, la belle saison.
L'amour et la joie sont revenus chez toi.
Vive la vie, vive le vent, vive les filles en tablier blanc,
et vive le printemps.
Dépêche-toi, dépêche-toi, ne perds pas de
temps
Donne ta sève et donne ton sang pour faire en enfant.
L'hirondelle et la fauvette, c'est la forêt qui me l'a dit,
on déjà fait leur nid.
L'hirondelle et la fauvette, c'est la forêt qui me l'a dit,
ont déjà des petits. Oui !
Y'a le printemps qui te réveille, t'as le bonjour du printemps.
Y'a le printemps qui t'ensoleille, oh le coquin de printemps.
Le printemps nous a donné le joli lilas,
Le printemps nous a donné du rire en éclat,
et plein de bonheur pour nous chauffer le coeur.
Vive la vie, vive le vent, vive les filles en tablier blanc,
et vive le printemps.
Dépêche-toi, dépêche-toi, ne perds pas de
temps
Donne ta sève et donne ton sang pour faire en enfant
L'hirondelle et la fauvette, c'est la forêt qui me l'a dit,
on déjà fait leur nid.
L'hirondelle et la fauvette, c'est la forêt qui me l'a dit,
ont déjà des petits. Oui !
Y'a le printemps qui te réveille, t'as le bonjour du printemps.
Y'a le printemps qui t'ensoleille, oh le coquin de printemps.
Y'a le printemps qui te réveille, t'as le bonjour du printemps.
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Le temps de vivre
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Il a dévalé la colline
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Ses pas faisaient rouler des pierres
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Là-haut entre les quatre murs
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La sirène chantait sans joie
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Il respirait l'odeur des arbres
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Il respirait de tout son corps
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La lumière l'accompagnait
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Et lui faisait dans son ombre
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Pourvu qu'ils me laissent le temps
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Il sautait à travers les herbes
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Il a cueilli deux feuilles jaunes
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Gorgées de sève et de soleil
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Les canons d'acier bleu crachaient
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De courtes flammes de feu sec
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Pourvu qu'ils me laissent le temps
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Il est arrivé près de l'eau
-
-
Il a plongé son visage
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Il riait de joie il a bu
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Pourvu qu'ils me laissent le temps
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Il s'est relevé pour sauter
-
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Pourvu qu'ils me laissent le temps
-
Une abeille de cuivre chaud
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L'a foudroyé sur l'autre rive
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Le sang et l'eau se sont mêlés
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-
Il avait eu le temps de voir
-
Le temps de boire à ce ruisseau
-
Le temps de porter à sa bouche
-
Deux feuilles gorgées de soleil
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Le temps de rire aux assassins
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Le temps d'atteindre l'autre rive
-
Le temps de courir vers la femme.
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Il avait eu le temps de vivre.
-
Boris Vian.
Mon coeur se recommande à vous
Mon coeur se recommande à vous,
Tout plein d'ennui et de martyre ;
Au moins en dépit des jaloux
Faites qu'a Dieu vous puisse dire.
Ma bouche qui savait sourire
Et conter propos gracieux
Ne fait maintenant que maudire
Ceux qui m'ont banni de vos yeux.
-
La nuit n'est jamais complète.
-
Il y a toujours,
-
au bout du chagrin
-
une fenêtre ouverte, une fenêtre éclairée.
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Il y a toujours un rêve qui veille,
-
désir à combler, faim à satisfaire,
-
un coeur généreux, une main tendue,
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une main ouverte,
-
des yeux attentifs,
-
une vie,
-
la vie à se partager.
-
Paul Eluard
De Noche
De noche iremos, de noche que para encontrar la fuente,
solo la sed nos alumbra, solo la sed nos alumbra.
" De nuit nous irons dans l'ombre, car pour découvrir la source,
seule la soif nous éclaire, seule la soif nous éclaire.
"
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Si nous retrouvions du temps pour « écouter la musique des
choses et la respiration des êtres... »
-
Si nous retrouvions du temps pour réapprendre les gestes simples
et « secouer les routines dans tous les plis de nos âmes...
» Si nous retrouvions du temps pour nous émerveiller, nous
étonner, admirer ce qu'il y a de beau, ce qu'il y a de vrai, ce
qu'il y a de bien autour de nous... Alors, mais alors seulement, nous saurions
peut-être ce que vivre veut dire !
-
Françoise Bouteille
-
Razboinica
Razboinica, razboinica blagorazoumnago.
Vo iedinom tchaseraievi spodobi iesi,
Gospodi, i mene drevom crestnym prosveti i spasi mia,
prosveti ispasi mia, prosveti i spasi mia, i spasi mia.
« Tu as, Seigneur, rendu digne de ton royaume le bon larron,
De même, illumine-moi par le bois de ta croix et sauve-moi. »
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C'est délicieux d'être « homme » et de vivre !
Etre simplement homme, regarder le ciel, le soleil, les fleurs et les étoiles.
Regarder les enfants rire, jouer, rêver, être joyeux. Vivre
tout simplement, ne pas vouloir tout posséder, ne pas être
jaloux, ne pas se plaindre mais aider, consoler, être présent
quand un autre a besoin de toi. Et tout cela, non parce que tu le dois,
mais parce que tu le désires, parce que tu es homme, homme parmi
d'autres, parce que tu vis.
-
Rien ne changera
Refrain
Rien ne changera sur la terre des hommes.
Si la justice meurt entre nos mains.
Il nous sera vain de parler du royaume,
Si la richesse encombre nos chemins.
Tu parles de l'affamé, là-bas,
que défigure la misère ;
mais à ta porte, n'oublie pas
celui qui meurt de faim !
Refrain
Tu parles du condamné, là-bas,
que les tyrans font disparaître ;
mais à ta porte, n'oublie pas
celui qui ne dit rien !
Refrain
Tu parles du prisonnier, là-bas,
qui ne peut plus voir la lumière ;
mais à ta porte, n'oublie pas
ton Dieu qui tends la main !
Refrain
-
Toi la tendre maman, tu peux toujours bercer ton bébé quand
il pleure, faire de son enfance un moment inoubliable d'amour et de complicité.
Mais profite en car très vite le danger te le prendra et il montera
au front. Tu peux toujours le laisser se réjouir dans son innocence,
et ses rêves paisibles, où tout semble parfait. Mais son avenir
est un champ de fleurs, semé de mines ! Ecoute ! N'entends-tu
pas la colère de la montagne ? la rage du vent ? Oui, c'est le coeur
d'une mère qui bat sous la terre et ces sont ses propres enfants
qui meurtrissent le corps qui leur a donné vie. A quoi sert de demander
pardon alors qu'on est encore entrain de faire le mal ? A quoi bon, quand
on ne peut plus espérer ? Ecoute ! Que pour une fois la marche forcée
des soldats les ramène à la maison. Que toutes les armes
rouillent. Que nos coeurs guérissent une fois pour toute de la peur,
de la méfiance et de la haine.
-
Mamy Blue
Oh Mamy, Oh Mamy Blue,
Où es-tu Mamy Blue ?
Je suis parti un soir d'été,
sans dire un mot sans t'embrasser
sans un regard sur le passé.
Dès que j'ai franchi la frontière,
le vent soufflait plus fort qu'hier,
quand j'étais près de toi ma mère
Et aujourd'hui où je reviens,
où j'ai refait tout le chemin
qui m'avait entraîné si loin,
tu n'es plus là pour me sourire,
me réchauffer, me recueillir,
et je n'ai plus qu'a repartir.
Oh Mamy, Oh Mamy Blue,
Où es-tu Mamy Blue ?
La maison a fermé ses portes,
le chat et le chien sont très vieux,
et ils viennent me dire adieu.
Je ne reviendrais plus jamais,
dans ce village que j'aimais
où tu reposes désormais.
Oh Mamy, Oh Mamy Blue,
Où es-tu Mamy Blue ?
Oh when the saints
Oh when the saints go marching in. (bis)
Oh yes I want to be in that number.
Oh when the saints go marching in.
Oh when the sun begins to shine. (bis)
Oh yes I want to be in that number.
Oh when the sun begins to shine.
Oh when the girls begin to smile. (bis)
Oh yes I want to be in that number.
Oh when the girls begin to smile.
Oh when the trumpet sons the call. (bis)
Oh yes I want to be in that number.
Oh when the trumpet sons the call.
Oh when the cows go to the fields. (bis)
They see the trains and say moo-moo.
Oh when the cows go to the fields.
Oh when the new world is revealed. (bis)
Oh yes I want to be in that number.
Oh when the new world is revealed.
-
« Béni le Seigneur, mon âme ;
-
béni son saint nom, il me conduit à la vie. »
-
Bless the Lord
Bless the Lord, my soul, and bless God's holy name.
Bless the Lord, my soul, who leads me into life.
-
Les gens me regardent toujours la colère au fond de leurs yeux,
comme si le mot « coupable » était gravé sur
mon front.
-
Pourquoi me font-ils mal ? Leurs mauvaises pensées, me font tellement
souffrir que j'ai envie de les haïr. Pitié, pour ces âmes
en périls et pour leurs mots insensés, car par eux naît
la méchanceté. Mais il faut leur pardonner.
-
Oui, ce joli mot « Pardon » qu'on oublie, un peu trop souvent,
et qui pourtant changerait bien des choses. Donner la paix en échange
de la violence.
-
Que les mots « Paix », « Amour » et « Amitié
» règnent dans ce monde en danger et ne laisse au mot «
Guerre » les emporter. Alors, soyons unis, dans une même fraternité.
-
Il faut penser que demain peut-être, ne sera plus rien, Alors donnons-nous
la main et faisons ensemble, le même chemin.
-
Fabienne
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Peuple de frères
Dans la nuit se lèvera une lumière,
l'espérance habite la terre :
la terre où germera le salut de Dieu.
Dans la nuit se lèvera une lumière,
notre Dieu réveille son peuple !
Peuple de frères, peuple du partage,
Porte l'évangile et la paix de Dieu.
La tendresse fleurira sur nos frontières,
l'espérance habite la terre :
la terre où germera le salut de Dieu.
La tendresse fleurira sur nos frontières,
notre Dieu réveille son peuple !
Peuple de frères, peuple du partage,
Porte l'évangile et la paix de Dieu.
-
Vie.
-
Comment ce mot résonne-t-il dans vos esprits ?
-
En écoutant cette musique avons nous les mêmes émotions
?
-
Ces milles sensations ne sont-elles pas l'expression d'une seule et même
chose qui fait notre point commun, qui fait notre union. Qu'importe la
différence puisque toujours nous ressentons la vie, nos vies...
-
La vie est une chose.
-
La vie est tout.
-
Sébastien
-
-
Nous tenons à remercier :
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La paroisse St Maurice de Mutzig.
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Le père Lucien Lorber.
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La municipalité et les services techniques de la ville de Mutzig.
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La municipalité de Molsheim.
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L'association du foyer St Maurice, et son président M. Gérard
Bechtold.
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L'agence Culturelle d'Alsace à Sélestat.
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L'association « Aux arts etc ».
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Les musiciens Damien Fritz, Richard Posselt, Christian Taesch.
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Les dessins sont (c) Joël Urban et Cantarelle
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